Je relève dans mon quotidien de ce jour « Une bombe fixée sur le corps d’une fillette âgée d’une dizaine d’années a explosé samedi sur un marché très fréquenté de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria ». Je cherche un peu et sur le net, je lis ce témoignage : « L’explosion a coupé le corps de la kamikaze en deux, projetant une partie de l’autre côté de la rue ». J’ai envie de vomir. L’attentat n’a pas été revendiqué, mais il y a peu de doutes que la secte islamique Boko Haram n’en soit pas responsable.
Nous avons tous dans nos proches une gamine de cette âge (fille, petite fille, nièce, cousine, voisine, fille d’amis). Fixons ce visage connu dans notre esprit avant de relire cette annonce, pour donner corps à l’information et en prendre toute la mesure.