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L’irrésistible complexification du monde

Comme le début d’une nouvelle année est traditionnellement l’occasion de prendre quelques résolutions avec la naïveté de croire qu’elles tiendront plus que quelques jours, je m’étais promis de ne plus parler politique et de me consacrer à des sujets plus sérieux et surtout moins déprimants. J’aurai donc tenu une semaine ; ce n’est pas si mal !

J’ai lu la prose d’un haut fonctionnaire qui, sans le dire aussi carrément, défend l’idée que le monde est devenu si compliqué et si interconnecté qu’il ne peut plus être géré que par des experts intervenant au niveau international. Mais quid de la démocratie ? Et je retrouve dans cette pétition de principe tout l’argumentaire du Forum Économique Mondial créé par Klaus Schwab. À tel point que je regrette de ne plus pouvoir y répondre dans mon dernier essai (l’Hydre de Lerne) – terminé, mais pas encore publié.

Je conçois et admets volontiers cette irrépressible complexité du monde : irrésistible, mais pas insurmontable. Si les choses en sont arrivées à ce point de mise en danger de ce qui fait l’homme en tant qu’homme, alors ne faut-il pas plutôt, pour éviter de mourir de ce mal, consacrer tous nos efforts à simplifier le monde ? Je vois dans la remarque de ce petit fonctionnaire – on peut être haut perché et petit à la fois – qui me fait réagir ainsi, une erreur fondamentale de perspective. C’est celle du médecin qui face à la maladie essaye de la soigner, mais qui, à aucun moment, ne va se poser sérieusement la question de ce qui a causé la maladie et de sa capacité à intervenir sur ces causes pour éviter que le mal ne gagne d’autres patients. S’investir dans les soins en négligeant la prophylaxie, c’est tout le problème de notre modernité.

Une réponse à Daniel Lenoir, président de Démocratie et liberté

Cher Daniel Lenoir. Je ne sais pourquoi je reçois une invitation « sign up » à signer votre appel à un sursaut « spirituel et démocratique ». Mais ces deux mots ont fait tilt à l’oreille de l’esprit libre, non encarté et non partisan que je prétends être. Très intéressé, séduit par l’invite, mais un peu surpris par la longueur du texte, j’ai lu, prêt à signer. Car nous sommes évidemment d’accord sur le constat de l’impasse démocratique et spirituelle dans laquelle nous sommes, en France et plus largement dans un occident gagné par le nihilisme et l’abandon de nos valeurs. Nous souffrons bien de manquer de vie démocratie et de vie spirituelle. Et puis, comment ne pas souscrire à cette invitation de « voir les choses autrement » ? Krishnamurti, dont la spiritualité a beaucoup rayonné, disait qu’il fallait « se libérer du connu ». Et à s’investir de manière différente dans la res publica. Et, je vous cite, « essayer de se comprendre », « réfléchir ensemble », « collaborer », et surtout « retrouver du sens » (au progrès). Et je serai toujours au nombre des bonnes volontés, partant pour cela. Mais à ce point de ma lecture, les choses ont dérapé. Je m’attendais à ce que vous évoquiez les valeurs de liberté, de responsabilité de solidarité, ou encore le problème si prégnant de l’environnement. Mais vous avancez l’humanisme et l’universalisme, et je ne peux plus vous suivre. Car s’agissant d’humanisme, concept trouble et mal défini, je m’en tiens à la façon dont Érasme de Rotterdam, « prince des humanistes » l’a forgé au XVe siècle (avec son compère Thomas Moore qui en perdit la tête). Et pour les avoir bien lus (je crois), je vois trop que l’humanisme est l’autre nom du christianisme, ou, si vous préférez, un christianisme laïc qui aurait pu déboucher sur une autre réforme si Luther n’en avait pas décidé autrement – relire leurs échanges et diatribes. Et puis, je suis trop écologiste pour accepter la dimension spéciste de l’humanisme. Quant à l’universalisme, j’y adhère d’autant moins, que nous sommes bien confrontés à ce choc des civilisations que Samuel Huntington a théorisé dans des années 90. Il écrit d’ailleurs dans cet ouvrage majeur : « l’universalisme est l’idéologie utilisée par l’Occident dans ses confrontations avec les cultures non occidentales ». Je le crois, je le remarque, et, bien qu’Occidental assumé, revendiquant ses racines gallo-romaines, donc celtes, j’essaie de comprendre et de respecter les cultures non occidentales, et si je suis prêt à défendre mes valeurs et refuse la « soumission », je ne défends pas l’universalisme.

J’ai néanmoins continué à vous lire, car cette idée salutaire d’en appeler à « un sursaut démocratique » est fondamentale et me touche profondément, même si nous différons sur certaines de nos valeurs, mais il faut, vous en conviendrez, s’ouvrir aux autres, être prêts au dialogue. Il faut aussi, à l’évidence et comme vous l’écrivez, « sortir de sa léthargie démocratique ». Et là, je vous applaudis des deux mains à m’en casser les poignets. Mais je vous fais remarquer que les seuls qui l’aient fait sont les Gilets jaunes (dont je n’étais pas). Pourquoi ne pas ici leur rendre hommage ? À ce moment d’intimité avec votre pensée, j’ai souhaité, faute de déjà vous connaître, en savoir plus sur vous. Je suis allé sur le site de « Démocratie et Liberté » et y ai vu, dans les échanges qu’il relate, une référence à Élisée Reclus que je connais un peu ; un homme libre comme vous, comme nous, et engagé, dont la spiritualité et l’appétence démocratique sont incontestables. Mais cet ami de Kropotkine (tous deux géographes) était un esprit antireligieux, comme son frère et au désespoir de leur pasteur de père, anti humaniste, car trop écologiste pour cela – une sorte de Thoreau européen, son aîné d’une dizaine d’années. Et il ne sait jamais reconnu, lui, le grand voyageur, dans l’universalisme des Lumières. Enfin, s’il militait pour la démocratie, dans le même temps il détestait notre éphémère seconde république, celle de Napoléon le petit, et la troisième, celle de Foutriquet, pardon, d’Adolphe Tiers qui d’ailleurs faillit le fusiller et l’exila, et il combattait et l’engagement partisan et la bureaucratie étatique et le parlementarisme.

Mais, c’est en comprenant que vous êtes un Énarque – ce qui n’est pas une tare et montre au moins vos capacités intellectuelles – que j’ai compris que vous puissiez conclure en invitant vos lecteurs « à refaire confiance » à des institutions, objectivement failli, et à « ceux qui les incarnent », c’est-à-dire la haute fonction publique dont vous êtes un digne représentant. C’était d’ailleurs, il y a cinq ans, le même message qu’Emanuel Macron que vous avez soutenu, nous a délivré, avec le résultat que l’on connaît. En conclusion, bien que je défende, mais comme Reclus, et selon la formule de Comte Sponville, une « spiritualité sans dieu », que je défende la démocratie et la non-violence, et préférant poursuivre l’utopie reclusienne d’un « ordre sans l’état », je ne signerai pas votre pétition.

Bien respectueusement

Bonnes fêtes à tous

C’est vrai, je néglige trop ce blog, mais c’est bien que l’écriture me prend beaucoup de temps et autant d’énergie. À tel point que je ne vous ai pas souhaité un joyeux Noël, j’espère qu’il l’a été, un bon réveillon de la Saint-Sylvestre – il est encore temps d’emmerder les esprits woke qui nous interdisent les références religieuses – et une bonne année 2022, espérons que la séquence COVID dure moins que le dernier conflit mondial. Je ne sais si, transmettant leurs voeux en décembre 41, les gens se souhaitaient la fin de la guerre pour 42.

J’ai enfin achevé ce nouvel ouvrage, un essai politique indéfinissable, qui portera le titre de l’Hydre de Lerne, ayant renoncé au premier titre de « Manuel de civilité puérile ». Oui, la référence à Érasme est claire, et je le dis avec d’autant moins de forfanterie, que la lecture de son Manuel de civilité puérile m’avait déçu. Mai je pense que c’était un texte sans beaucoup d’ambitions. Je vais donc envoyer le mien aux éditeurs ; nous verrons. Mais je sais qu’ils sont tellement sollicités, que les gens ne lisent pas, et qu’en matière de politique, un leader politique trouvera plus facilement son public, quelle que soit la qualité de son texte et aura été assez malin pour sortir son livre dans le bon timing, idéalement à l’automne dernier.

Je voulais en donner ici quelques pages, mais extraire un chapitre ou seulement quelques pages est aussi scabreux que de donner une citation hors de son contexte. Je vais néanmoins tenter l’exercice, en donnant à lire le chapitre 8 du livre 3 (croire en l’homme, malgré tout) – oui, il y a trois livres dans un, soit 22 chapitres pour un essai trop long, mais il est difficile après la naissance d’un enfant de lui couper les jambes ou lui raboter les oreilles.

Je vais donc tenter de feuilletonner ce chapitre, en 3 ou 4 parties. Voici le début :

 

Il y a toujours eu des lanceurs d’alerte. Dans un récent petit livre, Marek Halter parle de prophètes, et j’y lis en quatrième de couverture : « Le prophète, c’est l’homme qui crie : un lanceur d’alerte avant la lettre » ; et il questionne ainsi notre présent : « Vivons-nous aujourd’hui dans un monde sans prophètes ? » Je ne saurais dire si un prophète est un lanceur d’alerte, ou un lanceur d’alerte un prophète de mauvais augure. Marek Halter en sait plus que moi sur les prophètes bibliques. Mais je retiens et cette idée et sa formulation : le lanceur d’alerte c’est l’homme qui crie, mais qui crie dans le désert. Ce qui me permet de m’attarder sur le registre testamentaire en évoquant Jean le baptiste, le dernier prophète avant Christ qu’il baptisa, et dont les évangiles rapportent « Jean est celui que le prophète Esaïe avait annoncé lorsqu’il a dit : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, rendez ses sentiers droits ». On nous l’a appris enfant, Jean prophétisait bien dans le désert et baptisait dans les eaux du Jourdain. Mais comment ne pas jouer sur les mots, en donnant à la formule un sens qu’elle n’a pas dans les évangiles ? Car en langage courant, parler dans le désert, c’est bien parler dans le vide, ou face à un mur.  C’est vrai que j’aime assez ces jeux de mots qui n’ont ici d’autre sens que d’en venir à cela : un lanceur d’alerte, c’est un homme qui crie au feu, sonne l’alarme dans le désert de notre indifférence. Et de ce point de vue, Jésus en est bien le symbole. Il a prophétisé, mais sans pouvoir changer le cours des choses ou la tragique trajectoire de l’histoire, même si d’autres que lui, d’autres après lui, ont su exploiter son souvenir pour construire une religion qu’il n’aurait pu approuver, qui a bouleversé le monde, mais qui n’a pas racheté l’humanité. Et si je reste attaché à cette histoire, mythifiée au point de nous tenir encore au ventre, c’est parce que Jésus, selon la doctrine, serait venu s’offrir en sacrifice pour nous sauver. S’il avait réussi, j’imagine qu’on aurait vu un changement profond et radical d’une humanité régénérée par le sang versé. Qu’a-t-on vu ?

LANCEURS D’ALERTES. Rassurons Marek Halter ! il y a toujours eu des lanceurs d’alerte, il y en aura toujours ; et peut-être aussi des gens pour crier au loup comme dans la fable d’Ésope, ou pour des raisons plus insidieuses. Et en Occident, civilisation dont l’axe est constitué par le livre premier et ultime, celui qui étymologiquement invente les bibliothèques, ces lanceurs d’alerte ont été des intellectuels engagés, beaucoup plus rarement des religieux – même si Érasme…. Et qu’ils soient essayistes, romanciers, philosophes, la liste serait trop longue et le risque d’oublier les plus importants trop grand, pour que je m’attache à en proposer une ébauche. Mais on ne doit surtout pas oublier les auteurs de fictions et de dystopies – j’en ai cité plusieurs dans le présent texte. Aujourd’hui, je vois ces lanceurs d’alerte scénariser, mettre en scène ou produire de très nombreux films, je les vois proposer des essais, écrire dans les journaux, très rarement intervenir dans les médias appartenant à l’État ou aux oligarques. Je les vois aussi produire des travaux scientifiques qui nous alertent sur le désastre écologique que nous avons provoqué et que nous entretenons. On les a découvert aussi, parfois simples cadres dans des multinationales, risquer leur vie pour dénoncer des scandales ou organiser des fuites d’informations qu’il convient absolument de porter à la connaissance du plus grand nombre. Ils sont donc nombreux, visibles et souvent audibles, même si leur message est brouillé par les faux prophètes du Système. Nous ne manquons donc pas, nous n’avons jamais manqué de lanceurs d’alerte. Ils continueront longtemps à crier dans le désert, se prétendant parfois Christ ou Antéchrist, mais l’immense majorité des gens restera indifférente ; pour l’essentiel d’entre eux, les gens s’en moquent. Le Système le sait et sait qu’il peut dormir tranquille, sauf qu’il ne dort jamais. Je ne sais si c’est désespérant, mais c’est effectivement sans espoir. Nous marchons gentiment vers la fin, andante, mais nous sommes déjà cuits, al dente. Oui, je sais, c’est un peu facile de plaisanter ainsi, mais on a beau être aussi stoïcien, il faut parfois quelques ressources quand l’angoisse vous prend : j’utilise alors l’outrance, ou l’humour, l’un comme l’autre sans éviter toujours la facilité.

Flatus vocis

C’est vrai, je néglige ce blog et ceux qui y passent, souvent rapidement ; la vie est ainsi faite. Mais on aurait tort de me croire las de crier dans le désert, de donner des points de vue à tout propos, de réfléchir encore et toujours à « la nature des choses et à la difficulté d’être » dans ce monde que le progrès réduit et détruit progressivement. Et la politique m’interpelle toujours. C’est pourquoi je me suis mis à composer un nouveau livre ; depuis le printemps. Il est aujourd’hui terminé dans sa première version. Il me reste à le travailler, laborieusement, en faire une nouvelle version, corrigée – j’avance bien et ce devrait être terminé avant la Noël –, puis ce livre « abouti et corrigé » sera à nouveau passé à la machine – nouvelle lecture attentive et nouvelles corrections –, puis, à peine imprimé, l’encre à peine séchée sur son papier blanc, il sera repassé à la machine, une dernière fois, je l’espère. C’est un travail d’artisan, d’affinage et de polissage. Je vous en communiquerai quelques feuilles. Dans le même temps, je pense à mon prochain roman, déjà largement engagé, et à un recueil d’aphorismes. Je vous livre les trois d’hier, dans le désordre de mes pensées :

Incapable de le comprendre, on dit souvent d’un homme qu’il est contradictoire ; mais n’est-ce pas qu’une autre façon de le rendre responsable et fautif de l’insuffisance de notre intelligence ou de notre sensibilité à le percer ?

Cette idée que la connaissance (de la nature) serait un facteur de progrès est assez liée, quand on y réfléchit, à cette autre idée que l’homme serait le but de la nature, de son existence et de son évolution.

Pour consoler un enfant qui vient de se cogner le front contre un meuble, sa mère réprimande parfois la « vilaine table ». La morale nait ainsi dans le cerveau de l’enfant quand meurt l’innocence causale et que les effets lui sont présentés comme des récompenses ou des punitions.

Le transhumanisme prend le métro.

Si les civilisations vont continuer à s’entrechoquer comme des plaques tectoniques venant au contact l’une de l’autre, je ne pense pas qu’une guerre de civilisation aura lieu : L’Islam est trop divisé et n’a pas les moyens de s’attaquer à l’Occident autrement qu’en essayant de le subvertir démographiquement, et les États-Unis et la Chine ont trop à perdre dans un conflit qui détruirait la planète et ne ferait aucun vainqueur. Et puis ces deux grandes puissances sont engagées dans une même voie, le transhumanisme, qui va les faire converger. Je pense donc comme Michel Onfray et contre Éric Zemmour dont j’apprécie le combat, que si guerre de civilisation il y a, elle se fera entre des États constitués collaborant dans un vaste Système intégré, et des dissidents, résistants à une forme de modernité. Nous assistons donc à la fin des civilisations humaines et à l’émergence d’un transhumanisme, de fait, non humain, inhumain. Et le transhumanisme est déjà en marche. Il prend même le métro.

On apprend que la direction de la RATP va bientôt supprimer les tickets de métro pour les dématérialiser, dans un premier temps sur les portables des usagers. À terme, on ne pourra donc plus en acheter, mais les charger via une appli. On peut imaginer que la SNCF et les compagnies aériennes emprunteront le même chemin. Et ce dont il s’agit, c’est bien de dématérialiser toutes nos relations, pour les transférer sur le net, via des portables, dont le cœur va se réduire à la dimension d’une puce qui pourra être implantée sous l’épiderme de ce qui ne sera plus vraiment un humain. D’où les travaux sur l’identité numérique sans lesquels on ne comprend pas l’importance de la portabilité de nos numéros de téléphone. Demain, un seul numéro PIN identifiera l’individu (comme tous les autres objets) et « signera » toutes ses relations au Système : pour appeler des amis, déclarer ses impôts, acheter un billet de train ou de cinéma, s’informer, se faire contrôler partout et en permanence. Car la puce qu’il aura sous la peau dialoguera en permanence – plus besoin de se connecter, plus moyen de se déconnecter – avec son environnement, et le cloud où toute sa vie sera transférée, dupliquée : ses contrats, ses achats, son carnet médical, son casier judiciaire, les photos de ses vacances, ses tchats, toutes ses informations privées, toute sa vie. Et quand il passera au péage du métro, sa puce sera reconnue par un portique électronique, comme pour un télépéage autoroutier. Et dans cette nouvelle civilisation 4.0, chaque personne sera donc en permanence sous le « regard » panoptique et inquisiteur d’un « Big Brother » doté d’une Intelligence Artificielle et d’une capacité mémorielle extravagante. Et c’en sera fini de nos libertés individuelles quand nous serons transparents à un Système qui sera celui de l’Administration et du Marché, fatalement unis dans cette entreprise totalitaire. Et les gens comme moi qui ne peuvent plus aller boire un coup dans un bar – je me suis fait vacciner par conviction, mais j’ai déchiré mon pass, car je ne veux pas être contrôlé en permanence – ne pourront plus prendre le métro ou le train, donc voyager.

C’est donc une atteinte majeure aux libertés sur laquelle la CNIL n’a rien à dire. Il est donc urgent de supprimer la CNIL, plus complice que défaillante, et de créer un Comité National d’Éthique indépendant qui n’existe pas aujourd’hui, et qui pourrait s’exprimer sur la quatrième révolution industrielle et ses dangers pour l’homme. Le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé ayant une autre vocation. C’est un problème, plus important, mais la jeunesse s’en fout, que la dérive climatique, car qu’importe de survivre au réchauffement climatique, si c’est pour revivre 1984.